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Médias


 

L’"antijournalisme de poubelle" s’érige en Critique des critiques

Sommaire :

  • Présentation "officielle"
  • Ce que j’en pense
  • Le cas de l’Observatoire français des médias
  • Présentation "officielle"

    Acrimed se propose "d’intervenir publiquement pour mettre en question la marchandisation de l’information, de la culture et du divertissement, ainsi que les dérives du journalisme quand il est assujetti aux pouvoirs politiques et financiers et quand il véhicule le prêt-à-penser de la société de marché."

    "Nous essayons de soumettre à notre critique et notre vigilance l’ensemble des médias, mais aussi les conditions d’exercice des métiers du journalisme, les pratiques les plus contestables au sein de cette profession, les dérives mutiples de sa « couverture » de l’actualité dans tous les domaines : des pages "internationales" aux pages "culturelles", en passant par le "social", l’ "économie" et la "politique", comme on dit.

    Plus d’infos sur le site d’Acrimed

    Ce que j’en pense

    Les articles sont parfois bien vus, mais aussi trop souvent polémiques pour la polémique.

    Acrimed a créé l’"Observatoire français des médias" en janvier 2004, est acoquiné avec "CQFD" (Ce Qu’il Faut Détruire... une publication pas très "constructive", comme son nom l’indique), l’Homme moderne / PLPL (Pour Lire Pas Lu) défini sommairement comme "antijournalisme de poubelle" par Philippe Corcuff [1]...

    Des publications à peu près illisibles dont l’objectif semble être de cracher sur tout ce qui se prétend de gauche ou un peu plus intelligent que la moyenne (Alternatives Economiques, Charlie Hebdo et surtout Philippe Val notamment en prennent pour leur grade !).

    Le "style" d’Acrimed, c’est d’aligner dans des articles sans fin les déclarations de celui ou de ceux que le rédacteur a choisi de clouer au pilori. Déclarations censées classer à tout jamais leur auteur dans la catégorie des "vendus". Déclarations qui au prétexte qu’elles parleraient d’elle-mêmes, économisent au pourfendeur la moindre analyse. Ca laisse perplexe.
    Allez, je ne résiste pas à mon tour à vous livrer ce magnifique extrait de la dernière newsletter (Magazine électronique d’Acrimed 54, janvier 2005) : "Acrimed est une association de bénévoles (aucun permanent), sans autre ressource que les cotisations de ses adhérents. Abonnés à cette liste, vous pouvez témoigner de votre complicité, satisfaire (un peu...) votre curiosité ou même ... assouvir votre hostilité. Un soutien financier peut nous aider à cultiver ces réactions". C’est pas beau ça ? Donnez pour qu’ils soient encore plus méchants, ça vous soulagera (deux fois) !

    Le cas de l’Observatoire français des médias

    Un débat contradictoire à l’ouverture de cet "observatoire", résumé sur le site d’Acrimed lui-même et auquel participent Charlie Hebdo et Le Point.

    Voici Le Point cité par Acrimed :

    "« Créé en septembre dernier à l’initiative d’Attac, l’Observatoire français des médias est censé décrypter les connivences des journalistes trop souvent à la botte « des grands groupes médiatiques ». Emanation de l’observatoire, le « sardonique » bimestriel Pour Lire pas Lu, animé par Serge Halimi, journaliste au Monde diplomatique et auteur d’un pamphlet sur « Les nouveaux chiens de garde » ne ménage pas ses attaques ad hominem, accordant une « laisse d’or » au journaliste le plus aux ordres. Dernier récipiendaire : Jean-Luc Hesse, le directeur de France Inter [2]. Outré par le procédé, Philippe Val, l’éditorialiste de Charlie Hebdo, membre fondateur d’Attac qui tient également une chronique sur la radio publique, est monté au créneau, dénonçant « une machine à délation morbide qui se nourrit de la haine des journalistes » et mettant en cause Ignacio Ramonet, membre de l’observatoire et directeur de la rédaction du Monde diplomatique, cet « ami de Fidel Castro dont on ne voit pas ce qu’il pourrait apprendre à nos médias - si imparfaits soient-ils - en matière de liberté de la presse ». « Ils font de la dénonciation une politique, et du complot, une vision du monde », résume un autre membre du bureau politique d’Attac qui a préféré garder l’anonymat. Et qui regrette que la création de cet observatoire n’ait pas été débattue par les membres du conseil d’administration de l’association. »".

     

    Info en ligne depuis le 7 janvier 2005
    Mise à jour le 18 septembre 2006
    Article consulté 947 fois.

     


    Notes :

    [1] Sur le site Bellaciao, en décembre 2004, dans l’explication de son départ de Charlie Hebdo, P.C. déclare : "Mon départ ne change rien à ma solidarité avec la rédaction en général et avec Philippe Val en particulier face aux insultes répétées et aux informations erronées diffusées par PLPL. Avec ce type de pratiques qualifiées trop aimablement de "critique des médias", on assiste, sous des apparences trompeusement "libertaires", à un retour d’une rhétorique du procès d’inspiration stalinienne."

     

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