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La meute et la LDH lamentables


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La meute (association "contre la publicité sexiste") cautionne le système publicitaire et la marchandisation des hommes. La LDH se trompe de combat et défend les publicitaires.

Sommaire :

  • LA MEUTE LAMENTABLE
  • LA LDH DEFEND LA "LIBERTE D’EXPRESSION COMMERCIALE"
  • LA MEUTE LAMENTABLE

    La Meute, association "contre la publicité sexiste", vient de décerner le 8 mars 2005 le 4e prix "Femino". Ce prix "récompense les publicités les moins sexistes publiées dans un périodique francophone en 2004".

    L’association cautionne ainsi le Système publicitaire et la marchandisation du monde, des femmes, des hommes et des enfants qui l’habitent. La meute rejoint le BVP (Bureau de vérification de la publicité) dans le gang des fausses associations citoyennes dont l’objectif est de légitimer le Système publicitaire.
    La stratégie de cette association est un affront aux femmes et à tous ceux qui luttent véritablement contre le sexisme.

    De plus, cette année, le premier prix "Femino" est décerné à la publicité pour l’entreprise LG pour... un réfrigérateur américain ! Devant lequel s’agenouille un homme musclé et en sous-vêtements...
    La pub n’avilit pas que les femmes. Les hommes aussi. C’est ce que La meute à choisi de récompenser !

    Prix Femino de La Meute 2005
    Lire les commentaires sous les images : c’est affligeant.

    LA LDH DEFEND LA "LIBERTE D’EXPRESSION COMMERCIALE"

    Le 11 mars 2005, dans un communiqué, la ligue des droits de l’homme "dénonce le retour de l’ordre religieux au sujet d’une affiche publicitaire interdite" pour une entreprise d’habillement. Cette affiche détournant à fin commerciale la Cène de Léonard de Vinci a été interdite la veille par le Tribunal de grande instance de Paris. Mais pour la LDH, interdire une publicité est une grave atteinte aux droits de l’homme. Cette déclaration de la LDH démontre à quel point l’ultra-libéralisme a été intégré par toute une partie de la gauche française : la LDH assimile ainsi droits de l’homme et "liberté d’expression commerciale", concept cher à l’AACC (Associations des agences conseil en communication). En conséquence, la LDH "interviendra en appel aux côtés des publicitaires", affirme l’association. Cette grave confusion des genres entre démocratie, droits de l’homme, démocratie et publicité commerciale porte atteinte en premier lieu à ceux qui luttent pour la démocratie et contre les totalitarismes.

    Dans son comuniqué, elle dit ceci : "Cette décision est donc une atteinte délibérément disproportionnée à la liberté d’expression de la publicité, laquelle ne devrait avoir de comptes à rendre qu’aux artistes qu’elle pille pour vendre".

    Pauvre Leonard de Vinci. Effectivement. Mais les millions de récepteurs de cette publicité, et de toutes les autres, il ne faudrait pas en tenir compte selon la LDH. Le matraquage quotidien, la propagande consumériste et politique ne valent rien face à la liberté d’expression publicitaire.

    Sources : lettres d’information de Casseurs de pub et RAP.

     

    Info en ligne depuis le 31 mars 2005
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