AGIR ICI ET MAINTENANT


 

2400 tonnes de pesticides à Ternas ?


Info diffusée par l'association :

Cyberacteurs
Voir le site


Toutes les infos de Cyberacteurs

Sur le même thème

Ecologie

Déchets & recyclage

Action ponctuelle

Action

Pétition


 

NATS - Association "Non à Ternois Seveso"

Une installation Seveso de stockage de phytosanitaires est en projet en pleine campagne du Ternois (62)... Ecrivez au préfet, via le site Cyber@cteurs, pour qu’il mettre fin à ce dangereux projet

Sommaire :

  • Le projet
  • Des dangers pour tous
  • Des intérêts privés
  • Renseignements
  • Agissez : écrivez au préfet depuis le site Cyberacteurs
  • Le projet

    Il s’agit d’une plateforme logistique stockant des pesticides (produits phytosanitaires : herbicides, fongicides, insecticides ...).

    Cette installation aurait une capacité de 2400 tonnes.

    Le seuil "SEVESO haut" est fixé à 500 tonnes de pesticides. Cela classe cette installation avec les raffineries, de grosses usines chimiques, AZF,...

    D’autant plus que parmi les 2400 tonnes, il est prévu de stocker 666 de toxiques T et 15 de T+.

    Des dangers pour tous

    - L’eau : ces produits, reconnus dangereux pour l’environnement et la santé humaine, sont extrêmement concentrés, un épandage accidentel peut provoquer la pollution des nappes souteraines, donc la pollution des captages de village et des rivières Canche, Ternoise et Scarpe (d’après le rapport de l’hydrogéologue M Crampon). En effet, ces nappes de craie sont très peu protégées face à une telle agression chimique. Certes toute installation serait sous rétention (béton imperméabilisé, récupération des eaux dans un bassin étanche et après.. ?).
    En cas de défaillance technologique ou humaine, c’est toute une ressource qui serait perdue pour des décennies, pour les générations futures de la campagne et des villes voisines (exemple : Arras ...). Ce sont des milieux naturels (rivières, zones humides...) qui seraient détériorés.

    - Les sols : ces produits manipulés, stockés et transportés peuvent provoquer des incendies. Malgré toutes les précautions prises, cela peut arriver : les incendies survenues récemment à Béziers, à Seraing (en Belgique) le prouvent une nouvelle fois ! Les eaux d’extinction seraient récupérées ... et les fumées ? Quand on sait que le nuage de fumée (après l’explosion) peut s’élever à 800m de haut et retomber 40kms plus loin, on peut se demander quelles seraient les conséquences ! Certes on nous dit qu’aucun habitant ne risque d’être "atteint mortellement" ou "d’avoir de séquelles irréversibles", mais les retombées de poussières ? Qu’est-ce qu’on fera quand les champs et les jardins seront chargés de dioxine par exemple ? On indemnisera ... Qui ? Avec la seule garantie financière de 186 700€ ?

    - La circulation des camions : on nous a parlé de 100 camions par an, dans le dossier on en prévoit 30 par jour, pourquoi pas plus, une fois l’autorisation donnée ? Les routes ne sont pas adaptées, ce sont des départementales de catégorie 3.

    Des intérêts privés

    Nous ne doutons pas qu’une telle installation soit rentable (pendant combien de temps ?) : 2 millions d’investissement, passer de 149 à 2400 tonnes ... Mais quelles seraient les retombées locales positives ? Moins de 6000€ de taxes pour Ternas (mais il faudra rembourser l’emprunt pour le raccordement EDF de l’installation).
    Le chantier (pour quelles entreprises ?) Et après ... Combien d’emplois ? Très peu ... Des repas ? Merci pour les miettes !
    Et la dévalorisation du secteur, des habitations ... ? Qui viendra s’installer à la campagne près d’un site SEVESO ? Autant aller ailleurs ... !

    Renseignements

    Pour plus de détails, vous pouvez consulter le dossier "Le stockage de pesticides à Ternas - Les raisons du refus - 13 pages pour convaincre" disponible en .pdf (4mo) sur le site de l’association NATS.

    Si vous avez des questions sur le projet, un livre d’or et disponible en ligne

    Agissez : écrivez au préfet depuis le site Cyberacteurs

    - Manifestez-vous, opposez-vous à ce projet depuis le site Cyberacteurs.

     

    Info en ligne depuis le 18 janvier 2006
    Article consulté 1390 fois.

    Réagir à cet article : poster un commentaire