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Road movie à bicyclette

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D’après les carnets de route de Chantal Valéra

Une pièce de et avec Brigitte Mounier et son vélo. A ne surtout pas rater !

"C’est la chevauchée fantastique d’une aventurière qui repousse les limites de l’effort et de la peur à grands coups de pédale.

Une femme qui glisse doucement vers la marginalité parce qu’elle ne trouve pas à faire partager ce bonheur qu’elle ressent si violemment d’être sous la voute étoilée, qui refuse le sillon que la société lui a tracé et préfère s’avaler 100 000 kilomètres à vélo pour se prouver qu’elle existe.

Rien ne lui résiste, ni le Cap Nord, ni le Nullabor Plain, pas plus que les Rocheuses, ses ours, et la Terre de Feu. C’est nous qui faisons de la terre un enfer, et la richesse matérielle est un appauvrissement, répète cette femme qui préfère aller pleurer son désespoir dans le désert parce qu’au moins là il y a toujours quelqu’un pour vous tendre la main.

Road Movie c’est l’histoire surprenante de cette femme de Grande-Synthe, qui dit : "la liberté c’est comme une prison, quand on y a goûté, on ne peut plus en sortir.

Road Movie, définition :

Par définition le protagoniste du Road Movie est celui qui veut fuir le monde dans lequel il vit et partir en quête de rédemption. Il lui faudra apprendre que sur la route seuls les forts survivent. La route construit ou détruit, il n’y a pas d’autres alternatives. Pour cette femme la route offre l’évasion, elle permet le recommencement, et allège des liens du passé. Sur la route demain est un autre jour, tous les jours. Gagner la route c’est trouver sa libération. Elle y trouve aussi le courage et la détermination qu’elle n’avait jamais soupçonnés. C’est que la route est en elle. Elle lui donne l’air dont elle a besoin pour vivre. Mais la route ressemble souvent à un cul de sac parce qu’elle ne finit jamais ; elle devient une fin en soi. Les journées y sont rudes, le parfum de l’espoir volatile, la rencontre avec les éléments forcément hostile et le dénouement incertain. "The road is the great leveller". Nous sommes tous égaux face à la route. Quand cette femme amaigrie revenue parmi nous, le visage tuméfié par le soleil, les yeux gonflés, les lèvres éclatées, raconte ses souffrances, son corps endolori, la peur terrible, la solitude effrayante, on ne peut s’empêcher de lui demander : mais pourquoi tu pars ? Elle rit : parce que je souffre moins qu’ici."

- Photos, calendrier... sur le site de la Compagnie des mers du Nord.

 

Publié le 18 avril 2006
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