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Barbouillage de panneau publicitaire public et non violent

Sommaire :

  • Les précédentes actions à Lille
  • Qu’est-ce que le déboulonnage publicitaire ?
  • Lettre ouverte - Affichage : où sont les politiques ?
  • Interpellation de 2 déboulonneuses à Lille le 30 mars
  • Interpellation du déboulonneur lors de la 12e action du 23 janvier 2008
  • Juin 2007 - Le tribunal de Rouen fait l’actualité contre le système publicitaire
  • 13ème barbouillage antipublicitaire :

    « Votons contre la pub ! »

    LE DIMANCHE 24 FEVRIER 2008 A 11h
    Rendez-vous au croisement des rue Gambetta et Colbert, au Marché de Wazemmes.

    "En cette période électorale, le Collectif des déboulonneurs de Lille entrera une nouvelle fois en désobéissance civile pour dénoncer les ravages de la publicité. Ce sera l’occasion d’interpeller les candidat(e)s sur ce sujet et de proposer un débat public jusque là inexistant. Gageons que les candidat(e)s, si présent(e)s sur la place de Wazemmes en période électorale, ne manqueront pas ce rendez-vous citoyen !

    A la consternation de nombreux riverains, les panneaux publicitaires envahissent toujours plus l’espace public, bradé par des mairies complices de l’enlaidissement des villes et des campagnes. Il est urgent d’ouvrir un débat public pour établir si oui ou non les citoyens souhaitent voir leur environnement devenir une poubelle marchande !"

    - Le site des déboulonneurs de Lille.

    Les précédentes actions à Lille

    Elles ont eu lieu :

    - le 23 janvier A 18h, rue des Postes.
    « Spécial soldes et publicité : liquidation totale, tout doit disparaître ! »

    Communiqué :

    "En cette période de consommation à outrance, le Collectif des déboulonneurs de Lille entrera une nouvelle fois en désobéissance civile pour dénoncer les ravages de la publicité.

    A la consternation de nombreux riverains, les panneaux publicitaires envahissent toujours plus l’espace public, bradé par des mairies complices de l’enlaidissement des villes et des campagnes. Il est urgent d’ouvrir un débat public pour établir si oui ou non les citoyens souhaitent voir leur environnement devenir une poubelle marchande !"

    A lire sur le site du collectif néogonzo Lille 43000 un reportage sur cette 12ème action lilloise.

    - le 27 décembre à 17h30 devant le Théâtre du Nord, Grand’Place.

    - le 24 novembre à 16h, rue Gambetta.
    A l’occasion de la JOURNEE SANS ACHAT.
    "A la consternation de nombreux riverains, les panneaux publicitaires envahissent toujours plus l’espace public, bradé par des mairies complices de l’enlaidissement des villes et des campagnes. Il est urgent d’ouvrir un débat public pour établir si oui ou non les citoyens souhaitent voir leur environnement devenir une poubelle marchande !"

    - le 29 septembre 2007, à 10h58 devant les marches du théâtre sébastopol, à Lille. Dans le cadre de la rentrée sans marques.

    - le 22 juin 2007, à 18h56 Place Sébastopol.

    - le vendredi 27 avril 2007 :
    Après l’interpellation de deux barbouilleuses lors de l’action du mois de mars, le Collectif des déboulonneurs de Lille persiste et signe en entrant pour la septième fois en désobéissance civile ce vendredi 27 avril 2007. Il est urgent d’ouvrir un débat public, alors que la municipalité lilloise révise actuellement son règlement publicité sans la moindre consultation des citoyens !

    - le vendredi 30 mars 2007, à 18h place Richebé.

    - le vendredi 26 janvier 2007 à 18h, bld Jean-Baptiste Lebas.

    - le vendredi 22 décembre à 18h rue de Béthune.

    - le samedi 25 novembre 2006 à 16h près du parvis de l’Eglise Saint-Maurice.

    - le vendredi 27 Octobre 2006 à 19h, à Moulins.

    - le 23 juin 2006 : première action du collectif lillois, à Moulins.

    - Compte-rendus et photos en ligne.

    Qu’est-ce que le déboulonnage publicitaire ?

    NON-VIOLENCE – LEGITIME REPONSE – DESOBEISSANCE CIVILE

    "Le Collectif des déboulonneurs lance une action d’envergure nationale contre le système publicitaire. Il s’est crée en 2005, en région parisienne.

    Il invite les personnes de bonne volonté à en créer un dans leur propre ville, au plus vite, pour se lancer dans l’action non-violente qui est présentée dans cet écrit.

    Ce collectif se propose de déboulonner la publicité, c’est-à-dire de la faire tomber de son piédestal, de détruire son prestige. Non pas de la supprimer, mais de la mettre à sa place.

    Cette action, contre le système publicitaire et notamment l’affichage, se répétera chaque 4ème vendredi du mois (ou les jours suivants) et est en cours de généralisation au niveau national.

    La tactique ?

    La dégradation assumée et non-violente en barbouillant des panneaux publicitaires en public.

    L’objectif ?

    Une taille maximale d’affichage de 50 cm par 70 cm, accompagnée d’une contrainte de densité et de la suppression des panneaux lumineux et animés. La prochaine action du collectifs des déboulonneurs de Lille : non-violente, au grand jour revendiquée et assumée se fera le 23 Juin 2006 à 19h précises, le lieu vous sera communiqué ultérieurement, si vous nous en faites la demande (deboulonneurs_lille @ no-log.org).

    N’hésitez pas à faire suivre à vos contacts, et à venir le jour J avec slogans, musiques, ambiance, panneaux de 50*70, boissons, gateau et tous documents sur le système publicitaire, la consommation... pour la table de presse...

    Adrien, pour les déboulonneurs de Lille."

    Je précise que vous en risquez rien à venir simplement ASSISTER à l’action et la soutenir par votre seule présence.

    - Contacter le collectif :
    deboulonneurs_lille at no-log.org

    - Le manifeste des déboulonneurs.

    - Collectif des déboulonneurs.

    Lettre ouverte - Affichage : où sont les politiques ?

    Par le Collectif des déboulonneurs, avril 2007.

    "La situation de l’affichage publicitaire est un véritable scandale dans notre pays. Rien ne semble pouvoir enrayer le gigantisme qui est maintenant de rigueur. Nous assistons, impuissants, à l’accaparement de l’espace public au profit de quelques uns. Avec la multiplication aberrante des panneaux 4x3, la saturation visuelle dans les transports en commun et l’arrivée des bâches de plusieurs centaines de mètres carrés sur les façades d’immeuble, notre regard est en permanence parasité par la réclame commerciale.
    Actuellement, ce constat est très majoritairement partagé et va bien au delà des associations de protection du paysage ou de lutte contre le système publicitaire. Jacques Chirac déclarait ainsi en avril 2002 : “La pollution visuelle due à ces publicités intempestives à l’entrée des villes est une vraie préoccupation en matière de protection du paysage” [1]. Plus récemment, un sondage réalisé en septembre 2004 par Ipsos pour l’agence de publicité Australie [2] révèle que 73% des sondés considèrent que la publicité est envahissante et 78% expriment le sentiment qu’il y en a trop. L’affichage extérieur est particulièrement visé.

    Est-il nécessaire de signaler que nous payons tous la publicité ? Telle une taxe masquée, elle est incluse dans le prix de tous les produits que nous achetons. Le budget annuel des dépenses en communication s’élève en France à environ 32 milliards d’euros [3] (équivalent au budget de la Défense Nationale).

    Outre la pollution visuelle, faut-il rappeler le caractère particulièrement antidémocratique du système publicitaire ? Il favorise les annonceurs puissants et dénature complètement l’information commerciale. Le financement massif de la presse par la publicité ne risque-t-il pas d’interdire à celle-là toute critique envers les principaux annonceurs et de conduire parfois les journalistes à l’autocensure ? A l’heure où les enjeux environnementaux sont au cœur du débat politique, ce système incite à la surconsommation et au gaspillage. Enfin il véhicule des messages stéréotypés encourageant les comportements irresponsables et individualistes, avilissants pour la femme et réduisant l’existence à la consommation [lire « La publicité peut nuire gravement à l’environnement » Mais que fait le BVP ?].

    L’affichage publicitaire représente en France 12,5% des dépenses publicitaires, mettant donc notre pays au premier rang mondial pour ce média [4] (4% aux USA, 3.4% en Allemagne). Qu’est-ce qui permet d’expliquer cette situation singulière ? Cet affichage est régi par une loi de 1979, co-rédigée à l’époque par les publicitaires. Elle a depuis été intégrée au code de l’environnement. Déjà particulièrement laxiste, cette loi est régulièrement amendée pour offrir de nouvelles dérogations aux afficheurs. Ainsi, comme suite à la dernière loi de finance, on devrait bientôt voir fleurir les affiches publicitaires sur les monuments historiques [5]. Malgré cela, les afficheurs trouvent encore le moyen de bafouer allègrement cette réglementation, et ce en toute impunité. Ainsi environ un tiers des dispositifs sont illégaux [6].
    Souvent prompts à dénoncer la délinquance de la jeunesse, les responsables politiques ne brillent pas par leur éloquence en ce qui concerne le non-respect de la loi par les afficheurs. Avides de consignes de fermeté distillées aux préfets, les différents ministres de l’intérieur sont aux abonnés absents lorsqu’ils sont saisis par les associations qui leur demandent de faire respecter la loi. Ainsi, lorsque Paysage de France obtient la condamnation de l’Etat pour manquement à ses obligations, c’est encore aux frais du contribuable. Il est vrai que, pour les ministres de l’environnement interpellés par les députés, “[...] les textes, s’ils étaient correctement et spontanément appliqués par les afficheurs eux-mêmes, permettraient de résoudre l’essentiel des problèmes et de protéger le cadre de vie des pollutions visuelles” [7] . Gandhi disait “celui qui voit un problème et qui ne fait rien, fait partie du problème”.

    Un des principaux arguments en faveur de la présence de l’affichage publicitaire est qu’il permet de financer des opérations de sensibilisation, des évènements culturels ou des infrastructures relevant en théorie du service public. Le cafouillage actuel qui voit JC Decaux et Clear Channel se battre à coups de vélos pour le contrôle du marché de l’affichage de la capitale n’en est qu’un triste exemple. Cela ne choque donc personne que l’on délègue à des entreprises privées la collecte de l’impôt et l’arbitrage dans le choix des infrastructures publiques (en prélevant au passage de larges marges bénéficiaires) ? Les politiques se laissent déposséder de leurs prérogatives. Par paresse ? Par méconnaissance des enjeux ? Pire, par complicité ?

    A la liberté d’information commerciale, qui s’est transformée en un droit au matraquage et au harcèlement, le Collectif des déboulonneurs oppose la liberté de non-réception pour nos concitoyens. La publicité est légitime, mais elle ne doit pas être imposée. Chacun devrait avoir le choix d’accéder ou non à cette information. L’espace public est un bien commun, c’est un lieu d’échange et de rencontre qui ne peut être privatisé. Nous référant au format en vigueur pour l’affichage associatif et d’opinion, nous demandons la limitation de la taille des affiches à 50 par 70 centimètres sur des dispositifs n’excédant pas 2 mètres carrés et avec un contrainte de densité stricte en fonction du nombre d’habitants. Les dispositifs consommant de l’énergie doivent être interdits.

    Ces propositions raisonnables permettent de concilier tous les points de vue. Elles évitent la pollution visuelle et le matraquage idéologique tout en permettant l’information commerciale puisqu’il suffit de s’approcher des panneaux pour accéder à leur contenu. Les politiques sont pleinement responsables de la situation actuelle. Il est temps qu’ils s’expriment publiquement sur ce sujet. Qu’ils soient à des postes de responsabilités ou non, ils doivent organiser le débat démocratique sur ce thème. Souhaitent-ils une reprise en main des dérives actuelles ? Préfèrent-ils laisser ce sujet dans l’ombre ? Face aux enjeux démocratiques, environnementaux et sociaux, la politique a un rôle crucial à jouer. Le Collectif des déboulonneurs."

    [1] Stratégies n°1233, 19 avril 2002
    [2] Le Monde, 18 novembre 2004
    [3] Source aacc.fr
    [4] Chiffres JC Decaux
    [5] Article 103 de la loi de finances 2007 – JO n° 299 du 27 décembre 2006
    [6] Que choisir, avril 2002
    [7] Réponse de Mme Bachelot publiée 8 fois au JO en 2003

    Interpellation de 2 déboulonneuses à Lille le 30 mars

    Communiqué de presse suite à l’interpellation de deux déboulonneuses du collectif de Lille lors de la 6ème action de barbouillage publicitaire le vendredi 30 mars 2007 à 18 h :

    "Après 10 mois d’existence et 6 actions de barbouillage en public, le collectif des déboulonneurs de Lille se félicite et se réjouit d’avoir enfin fait l’objet d’une interpellation. (barbouillage = dégradation légère à la peinture sur les panneaux publicitaires)

    Comme à chaque action, le collectif se réunit et invite les passants à assister et soutenir notre action destinée à limiter l’invasion publicitaire et la taille de l’affichage. Action de désobéissance civile, non-violente et revendiquée par ses auteur(e)s, 5 panneaux publicitaires de la rue du Molinel ont fait hier l’objet de dégradation légère (inscription à la peinture). Quelques slogans tels que « Stop à la pub », « La pub vous fait dé-penser, stop », « pubs = pensée unique », « pub à la poubelle », « pas besoin de créer des besoins », « la pub nuit à nos enfants » ont été rédigés sur 5 panneaux publicitaires récemment installés par la société CBS.

    Une quarantaine de personnes était présente pour soutenir cette 6ème action de désobéissance civile. La police a interpellé les 2 barbouilleuses pour une vérification d’identité et une déposition au commissariat central de Lille. Elles sont en attente d’une convocation au tribunal. Un procès tant attendu où l’on aura l’occasion d’exprimer nos revendications et faire évoluer la loi en matière de réglementation de l’affichage publicitaire dans l’espace public.

    La publicité est-elle moins dégradante que nos slogans à la peinture ? Qui respecte la loi et qui ne respecte pas la loi lorsque 1/3 des panneaux publicitaires sont implantés illégalement ? A quand la prise de position des politiques et un réel débat citoyen sur le rôle et la place que l’on accorde à la publicité ?

    Un débat est nécessaire."

    Pour nous contacter : deboulonneurs_lille at no-log.org

    Informations sur : http://www.deboulonneurs.org.

    Photos de l’action : http://agirici.free.fr/deboulonneurs/

    Interpellation du déboulonneur lors de la 12e action du 23 janvier 2008

    Communiqué :

    "Suite au barbouillage de panneaux publicitaires effectué par le Collectif des déboulonneurs de Lille ce mercredi 23 janvier 2008, la police nationale a interpellé vers 18h30 le barbouilleur qui a reconnu avoir commis un acte de désobéissance civile en inscrivant à la bombe les messages "Pub = Pollution visuelle et mentale" et " Penser au lieu de dé-penser ; 50 X 70 cm", lors d’une action non-violente et assumée.

    Il a été conduit et entendu au commissariat central de Lille, où il a été retenu environ une heure.

    Le collectif des déboulonneurs de Lille se félicite de cette interpellation et espère obtenir prochainement un procès (comme ceux qui auront lieu très prochainement à Paris et Amiens) afin d’ouvrir un débat public sur la confiscation de l’espace public par l’affichage publicitaire.

    Le collectif des déboulonneurs entrera chaque mois et nationalement, en désobéissance civile, par le barbouillage de panneaux publicitaires, jusqu’à satisfaction de la revendication, qui est d’obtenir une taille maximale de 50 X 70 cm (celle de l’affichage associatif et politique) pour toutes les affiches."

    - A lire sur le site du collectif néogonzo Lille 43000 un reportage sur cette 12ème action lilloise.

    Juin 2007 - Le tribunal de Rouen fait l’actualité contre le système publicitaire

    Communiqué de presse du Collectif des déboulonneurs

    Ce 12 juin, le juge a reconnu François Vaillant coupable de dégradations légères commises à plusieurs reprises sur des panneaux publicitaires, mais il ne l’a condamné qu’à une amende symbolique de 1 € !

    Pour avoir inscrit à Rouen le 22 juin et 23 décembre 2006, sur des panneaux publicitaires, à visage découvert et en plein jour, en présence chaque fois de plusieurs dizaines de militants antipub, des slogans comme « Nous, vous, des cibles ? » , « Pub = pollution », « Ici bientôt un arbre », « La pub fait dé-penser » (etc.) , François Vaillant, du Collectif des déboulonneurs de Rouen a comparu devant le Tribunal correctionnel de Rouen, le 11 mai 2007. Ce procès a donné lieu à près de trois heures de débats sur les dégâts causés par le système publicitaire : pollution visuelle, surconsommation débridée, surendettement, obésité, perte des valeurs… comme l’ont souligné les témoins Claude Got et François Boespflug… La nécessité de l’action de désobéissance civile non-violente a été aussi longuement expliquée. Face à l’urgence environnementale et sanitaire, constatant que tous les recours ont été épuisés, et devant les limites de fonctionnement des canaux démocratiques, ce mode d’action est apparu légitime aux militants du Collectif des déboulonneurs pour alerter les pouvoirs publics et leur demander de prendre leur responsabilité.

    Devant une salle comble, ce 11 mai, le procureur de la République avait déjà provoqué la surprise en demandant pour le prévenu la dispense de peine. Le 12 juin, le juge reconnaît François Vaillant coupable de dégradations légères et le condamne à une peine d’amende symbolique de 1 euro. Ce 12 juin, cette info passe déjà au J.T. de 19h de France3 Haute Normandie, pendant que l’AFP continuait à faire son travail.

    La désobéissance civile non-violente est ainsi prise en compte en tant qu’outil d’expression démocratique. Le Collectif des déboulonneurs souhaite que ce message soit clairement entendu par les responsables politiques, notamment par le Maire de Rouen qui n’a pas encore renoncé au projet de vélos JCDecaux en échange de 300 mètres carrés de pub supplémentaires. Il y a urgence à changer la loi de 1979 sur l’affichage publicitaire. Les désobéisseurs du Collectif des déboulonneurs sont au service du droit, voulant promouvoir un affichage commercial très limité et non agressif, avec des affiches de 50 x 70 cm maximum.

    Jusqu’à maintenant les hommes et femmes politiques sont restés trop longtemps silencieux sur le système publicitaire. La population exprime pourtant très majoritairement un ras-le-bol face à l’envahissement de la publicité dans notre société [1]. Suite aux nombreuses actions et à interpellations des barbouilleurs un peu partout en France [2], des représentants du Collectif ont été reçus, lors de la campagne des présidentielles, par le PS et l’UMP. Ils ont obtenu des réponses écrites des Verts, du PCF, de la LCR, du PRG, et de CAP21. TOUS ont alors exprimé le souhait d’ouvrir un grand débat national relatif à l’invasion publicitaire. Ces déclarations doivent maintenant être suivies par des actes, tant les responsables politiques nationaux et locaux ont l’obligation morale de mettre en place la structure nécessaire à ce débat, notamment lors du Grenelle de l’environnement.

    Il convient que le système publicitaire continue à passer un mauvais quart d’heure. Les actions non-violentes du Collectif des déboulonneurs se poursuivent. Voir le site : www.deboulonneurs.org

    François Vaillant devrait arriver à payer cet 1 euro d’amende ! Il en va différemment des 4.000 euros de frais de justice. Le Collectif de Rouen a déjà récolté 2.200 €. Si vous avez la possibilité d’aider à compléter cette somme de 4.000 € (chèque à partir de 10 €), on vous fait tout plein de bises suplplémentaires. Chèque à libeller à l’ordre de « Collectif des déboulonneurs », à envoyer, à :

    Collectif des déboulonneurs Centre 308 82 rue Jeanne d’Arc 76000 ROUEN

    [1] Le Monde, 18 novembre 2004

    [2] 26 février 2007 - Lettre ouverte - Affichage publicitaire : où sont les politiques ?

    - Lire le compte-rendu (2e) du procès d’une vingtaine de personnes interpellées dans le métro Lyonnais, lors d’une action de constestation de l’envahissement publicitaire le 28 novembre 2003.

     

    Date de l'évènement : 24 février 2008
    Publié le 26 janvier 2005
    Mis à jour le 26 février 2008
    Article consulté 3350 fois.

     

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