Yannick Jadot, directeur des programmes de Greenpeace et Philippe Quirion, président du
Réseau action climat France, répondent à l’analyse du protocole de Kyoto (création de permis négociables d’émissions de gaz à effet de serre en Europe) de Bertrand Collomb, président de l’Association française des entreprises privées et des ciments Lafarge, et Guy Dollé, directeur général d’Arcelor. Selon eux, "il apparaît immédiatement qu’au-delà de ce texte leurs critiques visent toute politique climatique un tant soit peu ambitieuse et réaliste". Le patronat européen refusant de se mobiliser contre le changement climatique, ils concluent qu’"on ne peut que demander à la société de faire pression sur les autorités publiques pour mettre en place des politiques ambitieuses de réduction des émissions, qui s’imposent chaque jour davantage au regard des phénomènes observés".