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Localisation des lieux des cultures de maïs transgénique en France

En réponse à l’interdiction faite à Greenpeace de publier une carte des cultures de maïs génétiquement modifié, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique a décidé de prendre le relais et de publier cette carte sur son site. La FNAB a déposé plainte, avec la majorité des acteurs français de la bio, contre l’Etat pour non transcription de cette directive qui crée l’obligation d’informer le public, et donc les paysans bio, de la localisation précise des parcelles transgéniques, expérimentales et commerciales.

Sommaire :

  • Localisation des parcelles commerciales d’OGM : la FNAB relaie Greenpeace
  • Informer mène au tribunal : Greenpeace censurée ! Les OGM s’attaquent à la liberté d’informer !
  • Greenpeace marque les champs de maïs OGM cultivés dans le secret
  • Une Haute autorité sur les OGM : trop tard !
  • 05/09/07 : Greenpeace découvre un champ d’OGM illégal
  • Localisation des parcelles commerciales d’OGM : la FNAB relaie Greenpeace

    Comm presse 10 août 06 - FNAB.

    "En réponse à l’interdiction faite à Greenpeace France, le 26 juillet, de publier une première carte des cultures commerciales de maïs génétiquement modifié, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France a décidé, comme d’autres, de prendre le relais et de publier cette carte sur son site. Elle appelle dans le même temps ses Groupements régionaux et départementaux, et tous les paysans bio adhérents à son réseau, à l’informer s’ils ont connaissance de parcelles OGM non encore localisées, afin d’enrichir cette carte, et de permettre une information transparente et exhaustive, notamment pour les paysans bio, conformément à la directive européenne 2001/18 qui n’a jusqu’à aujourd’hui, pas fait l’objet d’une transcription dans le droit français.

    La FNAB a déposé plainte, avec la majorité des acteurs français de la bio - Nature et Progrès, le Syndicat d’agriculture bio-dynamique (SABD), le SYNABIO, Interbio-Bretagne (IBB), Biocoop -, contre l’Etat pour non transcription de cette directive qui crée l’obligation d’informer le public, et donc les paysans bio, de la localisation précise des parcelles transgéniques, expérimentales et commerciales. Pour les producteurs de maïs biologique, la non connaissance de la nature OGM ou conventionnelle des semis de leurs voisins ne leur permet pas de s’assurer de l’étanchéité de la filière OGM et des précautions prises pour éviter toute contamination de leurs cultures. L’initiative de Greenpeace n’est donc qu’une façon de pallier le manquement de l’Etat à ses obligations réglementaires, et le réseau des paysans bio fera son possible pour compléter la carte des sites semés avec des OGM.

    Rappelons que la FNAB défend une production biologique sans trace aucune d’OGM, et demande que la filière OGM fasse la preuve de son étanchéité totale. Bio et autres filières sans OGM devraient être prioritaires sur les productions d’OGM."

    - Article et carte sur le site de la FNAB.

    "L’année 2007 devrait voir les cultures d’OGM se démultiplier en France. Le directeur général du semencier Limagrain estime ainsi qu’au moins 30 000 ha de maïs OGM seront cultivés dans l’hexagone, une surface à comparer aux 5,000 ha avérés de 2006 quand, dans le même temps, le gouvernement n’en recense que quelques centaines d’hectares sur la base des déclarations volontaires des cultivateurs…"

    - Lire la suite sur le site Univers nature.

    Informer mène au tribunal : Greenpeace censurée ! Les OGM s’attaquent à la liberté d’informer !

    26/07/2006 - Assignée en référé au tribunal de grande instance de Paris par Pascal Metge et Claude Ménara, Greenpeace s’est vue condamnée à retirer de son site les informations concernant leurs champs d’OGM.
    Ces deux agriculteurs reprochent à l’association d’avoir publié sur son site Internet une carte de France indiquant l’emplacement des champs sur lesquels ils cultivent du maïs génétiquement modifié dans un but commercial.

    La carte et les informations sont consultables sur le site de Greenpeace International.

    La directive européenne 2001/18 relative aux OGM impose aux Etats membres la publication de registres publics destinés à informer les citoyens sur les emplacements de cultures d’OGM. La France n’a toujours pas transposé cette directive - ce retard de trois ans lui vaut d’ailleurs des rappels à l’ordre de la part de l’Union européenne. Ce faisant, elle prive ses citoyens de l’information indispensable pour se protéger d’éventuelles contaminations.

    - Lire la suite de l’article sur le site de Greenpeace France.

    Greenpeace marque les champs de maïs OGM cultivés dans le secret

    27/07/2006 - Contrainte depuis la veille de retirer de son site Internet une carte de France indiquant les emplacements de champs de maïs OGM, Greenpeace persiste et signe dans sa volonté d’informer les citoyens. Cette nuit, du 27 au 28 juillet, Greenpeace a marqué d’une immense croix un champ de maïs transgénique, situé sur la commune de Grézet-Cavagnan en Lot et Garonne, découvert grâce au travail de terrain de ses bénévoles.

    - En savoir plus sur le site de Greenpeace France.

    Une Haute autorité sur les OGM : trop tard !

    Communiqué des Verts le 31 août 2007

    "La mise place d’une Haute autorité sur les OGM proposée par Jean-Louis Borloo ne répond pas à la question posée sur les OGM. L’expertise indépendante voulue par le gouvernement avec cette Haute autorité est nécessaire, mais dans cette attente, la seule décision qui ait un sens aujourd’hui est de prononcer un moratoire. On ne peut qu’avoir la désagréable impression que faute de vouloir prendre une décision, le ministre crée une instance qui lui permettra de gagner du temps.

    L’annonce de la création d’une Haute autorité sur les OGM, dont on peut interroger la véritable finalité, arrive trop tard. Le gouvernement n’a-t-il pas déjà laissé 20 000 hectares d’OGM être ensemencés au printemps ? Autant regarder les vaches, lentement, s’empoisonner…

    Pour rappel, le maïs le plus fréquemment cultivé, le MON810, sécrète des toxines destinées à combattre la pyrale. Une étude a démontré que la quantité de toxine variait de 1 à 100 selon les épis, obérant la validité des études de toxicité réalisées par le semencier MONSANTO.

    Les Verts rappellent que près de 90% des Français sont opposés à la culture d’OGM en plein champs. Opinion publique dont personne, dans les derniers gouvernements, ne s’est soucié. Il est temps de respecter notre environnement, notre santé et notre démocratie.

    Afin de permettre à ces citoyens soucieux de préserver leur santé et leur environnement de disposer d’une information claire et transparente, les Verts mettent en ligne dès aujourd’hui sur leur site internet http://lesverts.fr une carte indiquant les lieux des cultures de maïs transgénique."

    En août 2007, les Verts ont répertorié 50 emplacements où les tests au Mon810 se sont révélés positifs. Chacun de ces emplacements est une menace pour l’environnement, pour les cultures voisines et pour les abeilles qui vivent à proximité.

    Coordonnées et zoom sont possibles sur la carte du site http://lesverts.fr.

    05/09/07 : Greenpeace découvre un champ d’OGM illégal

    Bézéril (Gers), France — Le 05/09/07 - Depuis ce matin 9 h 30, une vingtaine de militants de Greenpeace marquent avec du colorant alimentaire rouge un champ de maïs transgénique illégal : ce champ ne figure pas sur le registre public du ministère de l’Agriculture, contrairement à la réglementation en vigueur.

    Officiellement, le canton de Samatan est vierge de toute parcelle OGM. A travers cette opération, Greenpeace fait la démonstration que les cultures de maïs OGM sont incontrôlables, tant en termes de contamination que de toxicité et maintenant de légalité. L’État doit imposer immédiatement un moratoire sur les cultures en plein champ.

    « Nous sommes venus dénoncer un délit et porter plainte auprès du procureur de la République d’Auch, déclare sur place Magali Ringoot, chargée de campagne OGM de Greenpeace. Nous demandons aux services de l’État de venir constater l’infraction, de mener l’enquête et de procéder à une récolte préventive immédiate. »

    Depuis mars dernier, les champs cultivés avec des OGM – c’est-à-dire du maïs MON 810, seul OGM autorisé à la culture en France – doivent obligatoirement être déclarés auprès des services du ministère de l’Agriculture, afin qu’ils soient répertoriées par canton sur un « registre public » (accessible sur http://ogm.gouv.fr). La date limite de déclaration était le 15 mai 2007.

    « Concernant les cultures transgéniques en plein champ, la France est dans une situation de vide juridique total : dans les décrets de mars dernier, on ne trouve rien sur le régime de responsabilité, ni sur la transparence de l’information, ni sur l’obligation d’informer ses voisins, ni même sur les distances à maintenir entre un champ OGM et un champ non OGM, s’indigne Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace France. L’État est totalement incapable de faire respecter la seule règle qu’il a établie, à savoir l’obligation de déclarer sa parcelle OGM. »

    Ce champ illégal a été découvert grâce au travail de repérage effectué sur le terrain par les « détectives des champs » de Greenpeace. « En teintant ce champ illégal en rouge, notre objectif n’est pas de nous attaquer au propriétaire du champ en particulier mais de mettre fin à cette vaste hypocrisie qui consiste à répéter que l’on peut contrôler les OGM en milieu ouvert, reprend Magali Ringoot. Les OGM sont incontrôlables : parce qu’ils contaminent l’environnement mais aussi parce qu’il faudrait installer un gendarme dans chaque champ pour savoir où ils sont cultivés. »

    « Cet été, sous prétexte de ne pas revenir sur des décisions prises avant les élections, le gouvernement a laissé cultiver plus de 20 000 hectares de maïs transgénique. Résultat : le malaise dans les campagnes a redoublé et le climat de confiance nécessaire à la préparation du Grenelle de l’environnement s’est considérablement altéré, note Arnaud Apoteker. Étant donné l’opposition massive de l’opinion publique, la multiplication des analyses scientifiques montrant les risques de toxicité et cette nouvelle preuve que les OGM sont incontrôlables, il serait aberrant que l’Etat ne décrète pas immédiatement un moratoire sur les cultures en plein champ, avant même la tenue du Grenelle. »

    D’autant qu’au niveau de l’Union européenne, la France est de plus en plus isolée. L’Italie, la Grèce, la Pologne, l’Autriche, la Hongrie interdisent déjà les cultures d’OGM en plein champ sur leur territoire. Elle est aujourd’hui le seul pays européen avec l’Espagne où il y a des cultures transgénique à grande échelle. Aujourd’hui même, en Roumanie, d’autres activistes de Greenpeace bloquent l’accès à un champ illégal de soja transgénique. La Roumanie a interdit les cultures de soja OGM en plein champ en février 2006, après les avoir autorisées pendant huit ans.

    - Lire le communiqué et voir la vidéo sur le site de Greenpeace.

    - En savoir plus sur les "détectives des champs".

     

    Info en ligne depuis le 24 août 2006
    Mise à jour le 11 septembre 2007
    Article consulté 3399 fois.

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