Les animaux réduits en viande
mercredi 21 février 2007
De compagnon d’infortune de l’homme dans le travail et, de manière seconde, de ressource nutritive, l’animal est devenu une marchandise comme une autre, un objet qui a le goût du sang. La voracité carnivore de l’occidental moderne est passée de 10kg de viande/an/pers en 1960 à 26kg en 1997 et devrait s’établir à 37kg en 2030. Selon un rapport de la FAO du mois de novembre, la contribution de l’élevage au réchauffement climatique est plus élevée en équivalent CO2 que celle du secteur des transports. Les gaz à effet de serre rejetés par le secteur, l’hémioxyde d’azote et le méthane, sont 20 à 300 fois plus nuisibles dans l’atmosphère que le CO2.
Voir en ligne : Extrait du n° 36 (février 2007) du journal La décroissance